www.philosophiaupjp2.fora.pl

cleoy6v2y

Le clan au agit ouvertement, sa corruption est flagrante. Les gouvernements se succèdent sans intéresser personne. Le Parlement est élu avant que les électeurs ne se rendent dans les bureaux de vote et que les urnes ne soient ouvertes. Les Syriens ne connaissent pas, le plus souvent, les noms de ceux qui sont censés les représenter - et qui les ont dernièrement horripilés par leur comportement servile et leurs flatteries ridicules le jour où a [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] prononcé devant eux son seul et unique discours depuis le début de la révolte.
Le régime prétend qu'il va un dialogue national, ce que l'opposition a exigé depuis longtemps et qui lui a été refusé. Les intellectuels démocrates continuent [url=http://tempglass.com.br/index.php?page=item&id=482245]hollister france Carpet Cleaning Choices.[/url] de l' de leurs voeux pour que s'arrête le bain de sang, même s'ils sont persuadés qu'il ne pourra plus lieu.
Les observateurs objectifs dans le monde arabe et ailleurs constatent que le régime est aux abois, qu'il épuise jour après jour toutes ses cartouches par sa fa?on sécuritaire et désordonnée de gérer la crise.
En face, les manifestants avan?aient, imperturbables, en clamant des revendications nettes et précises : nous n'acceptons plus [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] de sous un régime despotique et corrompu, nous exigeons notre entière liberté, nous voulons démocratiquement à la prise des décisions économiques, sociales et politiques.
Je marche dans les rues de Damas et je per?ois l'angoisse de mes concitoyens, mais [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] aussi leur espoir de de ce cauchemar. Ayant passé toute ma jeunesse avec des étudiants et des intellectuels qui rêvaient d'une Syrie libre, je connais bien les sentiments qui animent aujourd'hui les jeunes de mon pays et je sais qu'ils obtiendront gain de cause.
Dès les premières manifestations, la répression sanglante menée par les sbires des de renseignement a vivement choqué la majorité des Syriens, de même que la désinvolture avec laquelle le président Bachar Al-Assad s'est adressé à eux à travers les marionnettes du prétendu Conseil du peuple. Le président n'est [url=http://amprivers.org/index.php/forum/3-suggestion-box/321603-doudoune-moncler-apres-fukushima-la-colere-rentree-des-japonais-se-lit-dans-les-succes-de-librairie#321603]doudoune moncler Après Fukushima, la colère rentrée des Japonais se lit dans les succès de librairie[/url] donc pas ce jeune homme qu'on disait [url=http://www.syxxtxx.cn/wygkcn_GuestBook.asp]giuseppe z[/url] moderne et aux velléités réformistes, mais un dictateur comme les autres, incapable de ce qui se passe sous ses yeux, prêt à la moitié de son peuple pour se au et qui pense être le seul à le droit de décider de quelles réformes le pays a besoin et quand les à ses sujets comme une gratification.
En campant sur ses positions sécuritaires, en ignorant les revendications de la population, en décha?nant contre la révolte ses moyens de communication d'un autre ?ge, le régime s'est condamné lui-même à dispara?tre.
La société restait [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister uk[/url] muette, se contentant d' sa survie comme elle avait appris à le à travers [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] les vicissitudes de sa longue histoire. Ceux qui ne connaissent pas les Syriens ignorent leur patience et leur endurance.
Après les terribles événements des années 1980, notamment le massacre de Hama, avec ses 20 000 morts, la société syrienne était tétanisée de peur. L'ex-président gouvernait sans à d'opposition, sinon celle de quelques intellectuels. Il les jetait en prison et les oubliait, et quand ils en sortaient, ils recommen?aient à écrire, à des témoignages et à des pétitions qui ne troublaient pas la lourde quiétude du régime.
Son roman "Eloge de la haine", nominé en 2008 pour le Prix international du roman arabe, vient de para?tre en fran?ais (Sindbad, 326 p., 24 euros).
Les officiels diffusaient des récits invraisemblables qui ne pouvaient que les convaincus, tant ils manquaient d'imagination. Récits que les affidés du reprenaient comme des vérités incontestables, cherchant à peur, à une partie de la contre une autre, à tous ceux qui profitaient de la dictature d'une manière ou d'une autre.
La société syrienne, hier encore traumatisée par ce qu'elle a vécu pendant plus de quarante ans, a ma?trisé ses peurs et elle rejoindra bient?t, après tant de sacrifices consentis pour sa liberté et sa dignité, ses soeurs tunisienne et égyptienne dans la construction d'un monde arabe démocratique.
, le régime avait déjà usé toute sa [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] batterie de mensonges, la même que celle des présidents Ben Ali et Moubarak, en accusant les manifestants d'être des infiltrés, des saboteurs, des agents à la solde de l'étranger, des toxicomanes à la recherche de psychédéliques. Il était allé jusqu'à l'existence de bandes ées qui s'attaquaient à la , de gangs venus des pays voisins pour le désordre, grassement payés par tel gouvernement arabe ou tel parti libanais.
C'est alors probablement que les Syriens ont ressenti plus que jamais le besoin de avec leur ancienne tradition pluraliste et d' un vrai Parlement. Les noms des grands hommes du mouvement national ont été évoqués de nouveau, le des années 1950 s'est ravivé, les jeunes militants ont diffusé sur Internet des notes rappelant l'histoire de la Syrie avant l'arrivée au du parti Baas, ainsi que le texte de l'ancienne Constitution, qui garantissait toutes les libertés démocratiques.
Le soulèvement entame sa treizième semaine, et, selon les organisations des droits de l'homme, cette répression s'est déjà soldée par plus de 1 500 [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] morts, des milliers de blessés graves et quelque 12 000 arrestations. Les manifestants tiennent au caractère pacifique et non violent du soulèvement. Ils savent que le régime, au nom de la stabilité régionale, bénéficie de l'indulgence des puissants de ce monde, mais ils sont déterminés à le . Personne n'acceptera [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] plus le retour à la situation d'avant le 15 mars. Personne [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] n'a oublié les horreurs des années 1980.
Ils accueillaient [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] chaque phrase par une ovation, déclamaient des poèmes, riaient d'aise, affirmaient qu'un président aussi bon et intelligent mériterait [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] de l'humanité tout entière, et non seulement les Syriens et les Arabes. Au même moment, le sang coulait à Deraa, située à peine à 100 km de Damas, où se déroulait cette mascarade.
Ils ont notamment insisté, pour la propagande officielle sur les dangers qu'encouraient les minorités religieuses si le régime venait à , sur quelques grandes figures de la lutte pour l'indépendance, comme le druze sultan Pacha Al-Atrach, qui avait dirigé de 1925 à 1927 la révolution contre le mandat fran?ais, ou le chrétien Farès Al-Khoury, deux fois premier ministre et qui avait même été chargé de sur les biens islamiques de mainmorte (biens appartenant à des congrégations ou à des h?pitaux).
La Syrie a changé. Les Syriens ont définitivement abattu le mur de la peur. Ils ont fait montre d'un courage extraordinaire en manifestant au péril de leur vie. Chaque fois que des jeunes gens se décident à une manifestation, ils font leurs adieux à leurs proches comme s'ils les voyaient pour la dernière fois. Ils sont disposés à tout pour la liberté, prenant le relais de deux générations de militants politiques et d'intellectuels qui se sont opposés à l'hégémonie du parti Baas et qui en ont payé le prix par de longues années de prison. Après près de cinquante ans de privation de liberté, les Syriens s'ouvrent de nouveau à la politique, aux débats sur l' du pays, et rien ne sera plus comme avant.
Alors que le interdit à la presse indépendante, arabe et internationale, de son travail, ce sont ces jeunes militants, armés seulement de leurs téléphones portables, qui ont diffusé dans le monde entier, à travers et YouTube, des images de la répression barbare qui sévit dans [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/‎]doudoune moncler[/url] le pays.