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doudoune moncler Hubert Reeves

 
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cleoy6v2y




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PostWysłany: Śro 18:20, 18 Wrz 2013    Temat postu: doudoune moncler Hubert Reeves

lorsqu'il regarde les étoiles ? A Dieu ? Allons ! La question lui est posée jusque dans la rue par des lecteurs fidèles, convaincus qu'un homme à barbe blanche, entré à ce point dans l'intimité du , doit bien sa petite idée sur l'existence de l'Horloger. Non, restons-en aux humains. A qui donc l'astrophysicien canadien pourrait-il bien penser ?
L'affaire, dit-il, ne le tourmentait pas. Le doute, assure-t-il, n'existait vraiment pas. Et pourtant... En 1987, l'astrophysicien a pris l'avion pour la question à Manon. Elle était hospitalisée, malade, âgée de quatre-vingt-dix ans. C'était l'ultime moment. "Pour ta santé psychique, lui avait conseillé une amie psychanalyste, tu dois ." Hubert s'est donc approché de sa maman souffrante. "Je vais te une question très personnelle et à laquelle j'aimerais que tu répondes franchement, [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] parce que c'est très important. "Oh ! la la !, s'est [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] inquiétée Manon. Qu'est-ce que tu vas bien me demander ?" Quelle que soit ta réponse, sache que je l'accepterai très bien. N'aie aucune culpabilité. "Achève !", a coupé Manon." s'est lancé : "Est-ce Joseph-Aimé mon père, ou bien est-ce Louis-Marie ? Manon s'est plongée dans un grand silence. Et puis elle a dit, les yeux dans le vide : "Ça me fait drôle que tu me poses cette question." Il y eut [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] encore un silence." Hubert a observé : "Tu ne me réponds pas... [Re-silence.] J'aimerais une réponse", dit-il très doucement. Alors Manon l'a regardé. "Je n'ai jamais trompé ton père." Elle est morte quelques semaines plus tard.
Hubert s'est éloigné du , au [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] grand dam de ses parents, notamment de sa mère, qui avait rêvé d'un fils prêtre. Il a étudié [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] la science, passé une maîtrise en atomique, entrepris un doctorat d'astrophysique nucléaire, conseillé la NASA, travaillé au CNRS et partagé depuis toujours ses connaissances avec ses enfants, ses petits-enfants et des millions de lecteurs. Il ne connaîtra jamais complètement l'histoire de Louis-Marie et de Manon. Il reconnaît que Joseph-Aimé fut avec sa femme un parfait "gentleman". C'est pourtant à lui qu'il en veut. A sa froideur, à sa dureté, à son mépris parfois et à son refus de . "J'ai toujours eu des regrets de cela. Et une certaine rancœur. Je l'ai parfois admiré. Et je l'ai détesté. C'est trop de gâchis que de ne rien avec ses enfants."
Il est espiègle et chaleureux, ce savant qui nous reçoit dans son antre parisien, donnant sur les toits de Saint-Germain, juste avant de s' en où l'attend sa famille. Il a l'œil qui frise, la parole généreuse. Et sa petite musique qui trouve si bien les notes pour ses auditeurs à travers les galaxies sait aussi les au Québec de son enfance, depuis Montréal et ses artères glacées jusqu'à la maison Espérance, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] au bord du lac Saint-Louis, où, pendant au moins vingt ans, il passa ses étés. Plantons le décor.
Les faits. En 1916, deux jeunes gens gracieux et épris l'un de l'autre décident de se lorsque la guerre en déclenche une conscription générale. Tous les jeunes gens sont appelés au front. Tous ? Non, découvre rapidement la maman du jeune homme. Pas les curés ni les religieux. "Pour éviter d' te à Verdun, lui recommande-t-elle avec force, tu ferais mieux de te moine !" Le garçon - Louis-Marie - vient donc à Manon, sa promise, qu'il entre à la Trappe pendant la durée de la guerre. Et, donc, elle attend. "Mais, comme dans l'histoire de Malbrough, raconte Hubert, la guerre se [url=http://home.jnds.com.cn/home.php?mod=space&uid=195232&do=blog&quickforward=1&id=48021]barbour sale 625 auteurs signent lAppel du Numéri[/url] termine, la Trinité se passe, Louis-Marie ne revient pas. Il explique à ma mère qu'il a trouvé sa vocation. La Trappe l'a attrapé." Manon ne peut pas [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] . Elle continue d'. Huit ans. Et fait donc Joseph-Aimé Reeves, qui finalement l'épousera. A l'arraché ! "A la mort de maman, dit Hubert, on [url=http://www.gyaan.in/discussion/4651/hollister-conveyancing-solicitors-commercial-property]hollister Conveyancing Solicitors & Commercial Property[/url] a trouvé dans ses tiroirs une grande photo de leur lune de miel à l'île du Prince-Edouard. Sous l'image du couple, mon père, d'une grosse écriture, avait noté : "Voyage de noces avec Manon". Enfin ! ! ! ?" Trois points d'exclamation, [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] un point d'interrogation. Oui, Joseph-Aimé a toujours dû en lui une parcelle de doute et un doigt d'anxiété.
A son père, Joseph-Aimé Reeves, représentant de commerce, qui, le premier, et malgré sa froideur naturelle, sut lui dé, au bord du lac Saint-Louis, la splendeur d'une Voie lactée ? A sa mère, la belle Manon au de Joconde, qu'il associe toujours à la musique parce qu'elle lui jouait pendant des heures au piano la Sonate au clair de lune ? A sa grand-mère Charlotte, la conteuse magnifique dont il se rappelle avec des ondes de bonheur les versions inédites - et interminables - du Chaperon rouge et du Petit Poucet ? Ou alors à Louis-Marie, ce moine trappiste qui déclencha en lui la [url=http://www.houseproudtv.com/profile.php?user=j7od05knsf&v=comments]Cafards, papillons, grenouilles, et autres produits dexportation colombiens[/url] vocation des , et dont il s'est souvent demandé s'il n'était pas son vrai père ? Le religieux, ami fidèle de la , n'avait-il pas été le grand amour, l'unique amour de la si catholique Manon ?
Et Manon ? Manon qui pouvait être si distante avec son mari et ses enfants. Manon que l'on découvrait radieuse lorsque paraissait Louis-Marie. Son amour était-il donc intact ? "Sans doute, répond Hubert, un dans la voix et l'œil malicieux. Intact et probablement platonique. Ils [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] étaient suffisamment intelligents, tous deux, pour que, si cela n'avait pas été le cas, nos rencontres bisannuelles et quasi familiales, dans un Québec puritain et catholique, n'auraient pas pu . Mais je n'étais pas dans leur secret..."
Mais venons-en au moine. Car Hubert sait bien qu'il mérite une place dans l'épopée familiale. Une place de choix. Il s'appelait Louis-Marie, il était trappiste, professeur de génétique et de botanique dans son monastère. Son ordre lui imposait normalement le silence, l'enfermement et un régime strictement végétarien. Mais il expliquait que ses recherches botaniques exigeaient qu'il "herborise", et il se trouvait que la villa des Reeves avec son [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] grand jardin offrait un site "idéal" pour ses expérimentations estivales. Donc, chaque année, le moine [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] rappliquait. Et deux jours avant son arrivée, Manon palpitait. "Je ne comprenais pas encore très bien, se souvient Hubert. Mais j'avais bien remarqué que, la veille, maman était enjouée, rieuse, d'humeur charmante ! Et elle lui préparait de ces steaks !" Manon était amoureuse.
La mère, é, n'était pas non plus des plus affectueuses. C'était une belle femme, "très énergique, très vivante, assez ronde", décrit Hubert, qui ajoute "en santé" comme s'il ne pouvait expression plus juste pour résumer sa mère. Laquelle, dit-il encore, avait le adorable et mystérieux, qu'il retrouve sur la Joconde. "Avez-vous fait l'expérience ? A distance, vous avez l'impression qu'il est invitant, extrêmement accueillant, et au fur et à mesure que vous vous approchez, comprenez qu'il est figé, presque glacé." Manon, en effet, était "dans la retenue", gardant toujours une distance, marquant très vite de la froideur. Elle ne câlinait pas, ne touchait pas, n'incitait pas aux confidences. Et elle n'avait que mépris pour ceux qui, telles "des mammas italiennes", se montraient expansifs et "faisaient des scènes", incapables de leurs émotions. Infréquentables. De toute façon, toute sa vie était organisée selon les préceptes de la religion catholique. Discipline, rigueur, puritanisme. Messe tous les dimanches et premier vendredi du mois. Lectures éclairées. Encadrement scolaire et religieux des enfants, envoyés dans un collège de jésuites, le meilleur de la ville, malgré l'importance du sacrifice financier : "On n'aura pas les moyens de vous un héritage, mais on vous aura donné une éducation." Ah, on ne rigolait pas au sujet des études ! Les interventions du père se limitaient d'ailleurs à ce sujet. Du genre : "As-tu appris tes leçons ? As-tu bien fait tes devoirs ? Tu sortiras avec les filles quand tu auras ton doctorat !"
Mystérieusement, le Père trappiste a vite fait partie de la famille. "Ma mère et lui se sont vus pendant soixante ans." Il débarquait donc à Espérance, passait du temps avec les enfants, leur expliquait mille choses, joyeux, souriant, détendu, répondant avec patience à leurs questions, les associant à ses expériences. Et puis, hors saison, la famille se rendait une journée à la Trappe, où le religieux se montrait un hôte merveilleux. "Il nous emmenait son herbier, son aquarium où l'on nourrissait les poissons barbus, évoquait les expériences d'hybridation faites au monastère qui avaient abouti à la naissance du coq Chanteclerc, une nouvelle race de coqs capable de résister aux grands froids québécois. On touchait à la création ! J'étais fasciné ! "Ce doit être une bonne vie", me disais-je. Oui. , , à le champ de la connaissance... Je savais déjà que j'allais des sciences, et que c'était grâce à lui."
Deux autres personnes contribuaient à chaleur et fantaisie dans ces séjours au bord du lac. D'abord Charlotte, la grand-mère au regard , coquette dans ses habits blancs et près de laquelle il plaît tant à Hubert de , cinquante ans après ce premier cliché qui orne son bureau. C'était, affirme-t-il, la note humaine, sentimentale, de la famille. Avec elle, il pouvait . A elle, il confiait des rêves, des soucis, des milliers de questions. Quand le soir tombait, quelqu'un annonçait : "Grand-mère Charlotte va vous des histoires." Alors tous les enfants, frères, cousins, dévalaient le glissant jusqu'au lac, s'entassaient sur de grands bancs comme il en existe dans les jardins publics et attendaient avec excitation que la vieille dame s'installe et se lance dans un conte interminable. "Car sa spécialité était de broder, se rappelle Hubert. Et le retour sain et sauf du Petit Poucet, égaré dans la forêt, n'était que le point de départ d'un grand récit épique qui le verrait , se , des enfants, lesquels, avec leur ribambelle de cousins, vivraient des aventures bien plus folles que celles de leur père et dont les rebondissements duraient le temps des vacances !"
L'horizon des enfants aurait donc paru bien grisâtre, s'il n'y avait eu les grandes vacances à Espérance, sur le lac, et la vénération de la nature que partageait toute la famille. "Mon père nous emmenait le soir la voûte céleste. Il n'était pas bavard, ne sortait guère de son carcan, mais, enfin, on sentait que ce ciel lui parlait et j'en étais tout vibrant. Quant à ma mère, elle déployait une activité folle pour des nids, des cabanes d'oiseaux, y pré des graines [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] pour l'hiver. L'observation des mouvements d'oiseaux était notre grande affaire. Et, pour moi, le " aux îles": une excursion en canoë vers les marécages, dans lesquels j'essayais de me pour la nature, les grenouilles sous le tapis de nénuphars, les martins-pêcheurs à l'affût sur des tiges élevées, les libellules bleu acier..."
Seulement voilà. Les frères et les cousines ont commencé à Hubert sur sa pseudo-ressemblance avec Louis-Marie. Sur son amour des sciences qu'expliquerait la génétique. Sur sa fascination pour un homme qui savait écouter, , et dont il partageait le prénom - Louis - juste après Hubert... "Cela ne me vexait pas du tout. Peut-être même le contraire. En fait, je dois bien l'. Si l'on m'avait demandé de mon père, je crois que c'est Louis-Marie que j'aurais désigné. J'avais avec lui un contact d'une douceur, d'une confiance et d'une humanité que je n'ai jamais trouvées chez mon père."
La famille Reeves, quatre enfants, habitait à Montréal, dans l'appartement des parents de Manon. Les temps étaient difficiles, le budget très serré, l'économie du pays au plus bas, du moins avant la déclaration de la guerre. Et Joseph-Aimé, le père, se démenait tant qu'il pouvait pour dans les magasins de la ville les derniers modèles de chaussures de femme. Il n'était pas baratineur, mais terriblement obstiné. Et lorsque les boutiquiers le renvoyaient, se plaignant de ne rien vendre, il savait son pied dans l'encoignure de la porte et encore pour un modèle. "Il avait, se souvient Hubert, une force de caractère stupéfiante. Résister, ne jamais céder, de les bras... J'ai entendu mille fois ces mots-là. Et puis ce proverbe : "C'est quand on affronte la difficulté que l'on sait ce qu'on vaut." Et puis encore ce conseil asséné à quiconque lui exposait un ennui "Prends le taureau par les cornes !" De quoi du courage quand il arrivera que les choses tournent mal." Hubert, né en 1932, verra souvent son père le soir, épuisé d' couru la ville sans vendu quoi que ce soit. Il aurait bien aimé lui , un contact un peu plus personnel, ou émotif. Mais il n'en était pas question. L'homme était froid, incapable d' ses sentiments et de avec ses enfants. Il craignait la sensiblerie. Et, d'ailleurs, il avait d'autres soucis.
Hubert Reeves, qui n'a eu de cesse d' l'origine de l'univers, des matières, des planètes, n'aura peut-être jamais de certitude sur la sienne. Qu'importe d'ailleurs, dit-il, la vie d'un homme n'étant pas science exacte. La vie d'un homme, de tout homme conservant à jamais un halo de mystère.


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