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On sent bien que la réalité intéresse moins que sa représentation fantasmatique, son reflet forgé par la publicité et les clichés sans esprit des industries culturelles. Les personnages veulent dans une image [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] qui n'est que leur propre horizon mental. Le faux devient ici une expression du vrai.
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Alien, dont les intentions sont, un temps, assez obscures, et qui se vante d' "commis tous les crimes du monde", les enr?le dans sa bande en leur promettant les plaisirs les plus intenses. Elles participent à une série de coups fourrés au cours desquels elles s'illustreront, en bikini et passe-montagne [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] roses, manipulant toutes [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] sortes d'armes [url=http://www.hc119.cmoo.cn/E_GuestBook.asp]hollister[/url] automatiques. Deux d'entre elles, pourtant, rentreront chez elles ; l'une par peur, l'autre parce qu'elle a été blessée.
Le dessein du cinéaste n'est pas d'en révéler les mécanismes, mais d'en les significations comme fantasme générationnel et actuel. Tout est dit peut-être dès les premières images du générique, où l'on voit s'ébattre, au ralenti, de [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140751927900]moncler sito ufficiale Nadav [/url] jeunes hommes athlétiques en bermuda ou [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] maillot de bain et des adolescentes [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] pulpeuses en bikini, ménades décha?nées, buvant, fumant, inventant des grotesques qui signalent tous un rapport d'agressivité et d'émulation triviale entre les sexes.
LA BANDE-ANNONCE

Le [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] pacte faustien qu'ont accepté les filles ne constitue pas vraiment une bifurcation essentielle du [url=http://www.chaling360.com/news/html/?9405.html]boots ugg pas cher Le rendez-vous chinois, par Jean Pisani-Ferry[/url] scénario. Car la seconde partie de Spring [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] Breakers n'est en fait que la continuation de la première par d'autres moyens. La grande débauche des sens, de l'assouvissement [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] infantile des pulsions, y [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] atteint sa vérité cachée, une dimension mortifère et cruelle qui se démasquera progressivement, comme le refoulé putréfié du monde néolibéral.
Harmony Korine a pris pour objet, et pour contexte, le spring break, ces "vacances de printemps" durant lesquelles les étudiants américains se retrouvent au bord de la mer pour des [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] orgies au cours desquelles l', le sexe et les diverses servent de viatique à la manifestation d'une réjouissance grégaire et, a priori, déraisonnée.
Le récit s'attache à quatre filles qui attendent avec impatience de pour le spring break. Un soir, elles braquent un fast-food pour réunir l'argent de leur [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] excursion. Arrivées sur leur lieu de villégiature, elles se font par la , qui fait une descente dans une chambre où circulent des drogues diverses. Emprisonnées, elles sont libérées par un malfrat, chef de bande local surnommé "Alien" (James Franco), qui exhibe caricaturalement les attitudes de la rap.
Le parti pris de ces au ralenti est une manière de , justement, la fascination publicitaire pour ce [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] moment dont, très vite, il est démontré qu'il est attendu, convoité, par des personnages qui n'y voient pas seulement le temps d'un plaisir programmé, mais une introuvable raison d'être.
dans le nouveau film d'Harmony Korine une plongée opportuniste et rouée au c?ur d'un phénomène , à la fois excentrique et banal. ne relève pas d'une volonté anthropologique et documentaire de décrire des comportements qui tiennent autant du rituel que du défoulement collectif.
Film américain d'Harmony Korine avec , , (1 h 32).