www.philosophiaupjp2.fora.pl

cleoy6v2y

, a compté. Avant que leur ne trouve le chemin d'un plus large public, des cinéastes tels que Renoir, [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] Tati, Truffaut et tant d'autres de différents horizons – Rossellini, Chahine, Almodovar, ou plus récemment Guédiguian, Belvaux, Amalric, pour ne qu'eux – s'inventaient dans cette marge. Demain, il n'en sera [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] plus ainsi. Et demain veut tout à l'heure.
UNE REDISTRIBUTION ?QUITABLE
La faute à qui ? A ces films, entend-on, qui ne seraient plus adaptés aux attentes du "public". Pourtant, si l'on se penche sur les chiffres, ce prétendu baromètre du go?t du public, tout n'est pas si simple.
Il faut ensuite une redistribution équitable des aides sélectives existantes, au profit des distributeurs et des salles indépendants exposant les films indépendants dans la durée. Enfin, le retour aux engagements contractuels entre salles et distributeurs doit rapidement être organisé pour fin aux déprogrammations de dernière minute.
Pour les moins riches, reste le bouche-à-oreille. Mais pour que celui-ci s'installe, encore faut-il que le film bénéficie d'une exposition correcte sur plusieurs semaines, qu'il ne soit pas relégué sur les séances du matin 11 heures ou déprogrammé d'un simple clic le au profit d'un film plus "porteur" ou, désormais, d'un opéra ! Même avec de bons résultats, il risque [url=http://gzozo.com/forum.php?mod=viewthread&tid=313222]www.achbanker.com/home.php Lycées changer le logiciel ! par Cécile Duflot, M[/url] de dispara?tre la semaine suivante au [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] profit d'une autre oeuvre sortie par un distributeur plus musclé. Au mépris de la présence du public.
Si on laisse le marché s'autoréguler, comme certains le souhaitent, il ne restera bient?t plus en salles que les films produits par [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] les grands studios, les cha?nes de télévision, leurs filiales et les groupes intégrés de production-distribution. Est-ce vraiment le choix du [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] "public" ? Nous ne le croyons pas, nous, cinéastes, qui, tout au [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] long de l'année, dialoguons avec ce même public dans les salles indépendantes.
Prenons la semaine du 13 février. Sur les 5 600 écrans que compte l'Hexagone, 4 693 étaient monopolisés par dix films. Avec un tel taux d'occupation, pas étonnant que ces films se retrouvent en tête du box-office, même si certains ont mobilisé moins [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] de vingt spectateurs par séance. Est-il utile de préciser qu'aucun de ces dix films n'était distribué par un indépendant ?
Rien de nouveau ? Si quand même. En 2012, le passage des salles à la projection numérique a renforcé les inégalités de fa?on spectaculaire et favorisé certaines pratiques déloyales. Suivons le chemin tortueux que doit un film à budget réduit pour se une petite place dans les salles encore disponibles.
Pour le fameux public, la qualité ne suffit pas, il faut de la promotion [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] et une exposition médiatique. Or ces frais de promotion ont été multipliés par vingt en dix ans ; désormais, une bande-annonce se paie à prix d'or dans certaines salles, et [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] les partenariats avec les grands sont des prestations qui se monnaient.
ABUS DE POSITION DOMINANTE
Une fois les mastodontes servis, restaient donc 900 écrans pour les 92 autres films à l'affiche, soit une moyenne de 10 écrans par film sur la France [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] entière. Voilà qui réduit considérablement les chances d'être vu et de au public.
C'est pourquoi il est urgent de défendre ensemble, cinéastes, producteurs, distributeurs, exploitants et spectateurs, l'indépendance et la diversité dans les salles de cinéma. Nous présentons donc les demandes suivantes. Le compte de soutien du national du cinéma doit être réformé pour éviter que les grands groupes de diffusion puissent à l'échelle de tous leurs établissements les aides automatiques, une situation qui accro?t la concurrence avec les indépendants. Nous semblent également nécessaires une concertation interprofessionnelle sur les conditions d'exposition des films ainsi qu'une limitation du taux d'occupation des écrans par bassin de [url=http://www.tarao.com/cgi-bin/resbbs/resbbs.cgi]hollister france Ballon rond [/url] , pour l'hyperconcentration.
Les films indépendants composent des représentations du [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] monde, de tout le monde, hors des schémas imposés par les industries de la communication et de l'information. Toutes les discussions actuelles à propos de la couverture ch?mage des intermittents du spectacle, du sous-financement des films, de la convention collective et de l'état de la critique sont intimement liées à ce problème : si les films ne peuvent plus, demain, dans les salles de cinéma, si de nouveaux cinéastes ne peuvent pas émerger, à quoi bon de nouvelles mesures, de nouveaux débats ? N'y a-t-il pas là de quoi la déception sur un tr?ne : d'un c?té nous nous battons tous pour que nos films se fassent, de l'autre nous n'aurons bient?t plus de lieu où le public ? p
Comme dans d'autres domaines, l'abus de position dominante des grands circuits [url=http://www.x8-k8.com/index/home.php?mod=space&uid=911][/url] d'exploitation et la saturation du [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] marché par les gros distributeurs réduisent de manière drastique les possibilités d'existence du cinéma indépendant.