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Vous défendez la position de la France sur la diversité culturelle alors que le Canada fait partie du vaste marché de l'Amérique du nord. Comment abordez-vous les négociations de Seattle dans le domaine culturel ?
Sheila Copps. Le Canada exige une exemption culturelle à Seattle en ce qui concerne tous les biens culturels. Notre pays a réussi à faire vivre les maisons d'édition, l'audiovisuel, des périodiques parce qu'on a créé une politique conforme [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] à notre souhait de souveraineté culturelle. C'est pour nous une question de survie. Nous cherchons d'autres partenaires - évidemment la France est déjà un partenaire acquis, l'Italie ainsi que d'autres Européens -, nous cherchons un autre instrument pour unir des ministres de la Culture afin d'avoir une vision supranationale des questions culturelles. Ces questions ne doivent pas être réglées à l'OMC.
Dans les années soixante, avec l'arrivée [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] de la télévision, notre pays a commencé à établir une politique culturelle pour le respect de la diversité. N'oublions pas que 90 % de la population canadienne habite à moins de 100 kilomètres de la frontière américaine, sur six fuseaux horaires. Il a fallu que nous prenions en main notre propre souveraineté culturelle et on veut qu'elle ne soit pas limitée par des décisions du marché. Même dans le cadre d'Internet, le processus doit aussi respecter le règlement des droits d'auteur, les droits de la propriété intellectuelle de chaque créateur. Nous avons créé un [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] comité bilatéral avec la France, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] qui travaille depuis six mois pour assurer que cette politique soit endossée dans tous les forums. C'est pour ?a que nous [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] avions pris la décision au sommet de la francophonie sur les diversités culturelles, c'est pour ?a que nous avions lancé le processus de la réunion [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] de l'UNESCO. Le groupe a décidé de se réunir tous les ans. Nous venons également de lancer un groupe franco-canadien d'organismes culturels qui appuiera notre démarche pour la diversité au niveau de la société civile.
Lors de la table ronde de l'UNESCO, quelques pays se sont exprimés contre la politique audiovisuelle. Très peu : les Pays-Bas et [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] la Grande-Bretagne étaient les seuls à s'exprimer contre une politique de reconnaissance de la diversité culturelle. Ils [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]jordan pas cher[/url] ont peur de la protection. Mais ce [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] que nous [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] cherchons, ce n'est pas la protection, [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister[/url] c'est le choix, et le seul choix du marché bafoue les petits pays. Par exemple, on perd aujourd'hui deux langues par jour dans le monde. Si on croit à la diversité des espèces d'animaux, pourquoi ne [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] pas valoriser la diversité des espèces humaines ?
Propos recueillis par Jacques Moran

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