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"Au-delà d'une attitude très positive vis-à-vis de la science en général, dès que l'on aborde les sujets concrets, le degré de confiance devient extrêmement variable, commente , directeur général délégué d'Ipsos. La confiance n'est plus donnée spontanément. Elle dépend du niveau d'information et des risques per?us." C'est le cas pour le nucléaire, dont les dangers sont avérés, ou pour les OGM, dont les bénéfices ne sont pas établis. Près d'un Fran?ais sur deux (43 %) estime ainsi que "la science et la technologie produisent plus de dommages que d'avantages", et à peine plus d'un sur deux (56 %) considère que gr?ce à elles, les générations futures auront une vie meilleure.
Sur d'autres sujets – nanotechnologies, neurosciences ou cellules souches –, à [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] propos desquels ils se disent mal informés, la confiance prévaut sur la défiance, mais reste toutefois sous la barre des 50 %. De tous les thèmes cités, celui des énergies nouvelles est le seul où la [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] sincérité des chercheurs emporte la conviction.
S'il existe, observe Brice Teinturier, "une fêlure profonde" dans le rapport des Fran?ais à la science, le divorce n'est pas pour autant consommé. Leur appétence pour la connaissance reste [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] grande. A 93 %, ils jugent "important de conna?tre les enjeux de la [url=http://www.aax.gov.cn/wMcms_GuestBook.asp]abercrombi[/url] [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] recherche pour les évolutions de la société", et 80% estiment que les citoyens sont insuffisamment "informés et consultés" sur ces dossiers. Après l'actualité internationale, l'actualité scientifique arrive même en tête de leurs centres d'intérêt, à égalité avec les sujets culturels et loin devant la politique, l'économie ou le .
Signe de cette maturité, ils sont près de neuf sur dix à considérer, en dépit des campagnes climato-sceptiques, que "l'homme a un impact important [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] sur le réchauffement climatique". Reste que les chercheurs vont s' sur la fa?on de remédier au grave soup?on qui, sur les sujets sensibles et controversés, pèse sur leur objectivité. La question interpelle la société tout entière.
En outre, les citoyens font largement confiance à la communauté scientifique pour "expliquer les enjeux de la recherche et qu'ils peuvent susciter". Les chercheurs sont sur ce point plébiscités (92 %), tout comme le principal organisme public de recherche, le CNRS (86 %), devant les médecins (84 %), les [url=http://www.cdweba.com/viewthread.php?tid=18758&pid=19719&page=1&extra=page%3D1#pid19719]barbour paris Le père fier de Bonne Espérance People of South Africa[/url] enseignants (65 %), les journalistes scientifiques (64 %), les associations de protection de l'environnement (63 %) et les comités d'éthique (60 %). A l'inverse, les députés spécialisés [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] dans les questions scientifiques et, plus encore, le gouvernement, sont totalement décrédibilisés, avec des scores calamiteux de 26 % et 18 %.
Ce discrédit peut paradoxal. Dans le même temps, en effet, les trois quarts des sondés estiment que "la science et la technologie apportent des solutions aux problèmes que nous rencontrons aujourd'hui". Ils pensent, très massivement, qu'elles permettront un jour de guérir les grandes maladies du siècle – , , –, mais aussi, pour la plupart, de prévoir [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] les catastrophes naturelles, de résoudre les problèmes de famine et d'accès à l'eau dans le monde et, pour plus de la moitié, d' une solution au réchauffement climatique.
confiance dans les scientifiques pour la vérité sur les résultats et les conséquences de leurs travaux ?", une minorité de Fran?ais répond par l'affirmative. C'est l'enseignement le plus marquant –et le plus inquiétant – de l' Ipsos, effectuée pour La Recherche et pour Le Monde, sur les rapports qu'entretiennent les Fran?ais [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] et la science. Ses résultats seront présentés, jeudi 16 juin, lors du forum "Science, recherche et société", organisé [url=http://www.zestriliyl.fora.pl/zestril-in-diabetes-treatment,1/hollister-outlet-sale-women-s-concerns-discoverin,5016.html#5124]hollister outlet sale Women's Concerns Discoverin[/url] par les deux publications au Collège de France.
Les organismes génétiquement modifiés (OGM) et le sont les champs de recherches dans lesquels la parole des scientifiques est la plus dévalorisée : un sondé sur trois seulement lui accorde crédit. S'agissant du , la confiance l'emporte sur la suspicion, mais [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] de justesse. Dans ces trois domaines, les Fran?ais s'estiment particulièrement au fait des enjeux, ce qui rend leur opinion d'autant plus significative.
Il appara?t aussi – même si la question n'a pas [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] été explicitement posée – que le taux de confiance est le plus bas dans les domaines où l'indépendance des chercheurs, à l'égard du ou de l', est cruciale. C'est le cas, là encore, pour les OGM ou le nucléaire. Ainsi, concernant l'audit de s?reté [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] des centrales demandé par le gouvernement à la suite de l'accident de Fukushima, 72 % pensent que "les scientifiques ne pourront [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] pas de fa?on indépendante" et que "leurs résultats seront sujets à caution".