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Depuis le début de la crise, cette révolte qui s'est transformée en guerre civile courant février, les expatriés ont fui, ne laissant derrière [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] eux que des employés étrangers modestes. L'un d'eux, originaire du , reconna?t fait l'objet de fouilles de la part des militaires de chaque camp lorsque ceux-ci ont repris Brega. La zone n'a rien d'un site strictement civil.
Des blessés sont amenés à la clinique du complexe pétrolier, où un médecin affirme re?u 32 personnes, dont 13 cas graves, depuis le 24 juin. Pour la dureté des frappes, il exhibe la radio d'un de ces blessés, un éclat métallique grand comme la paume fiché dans la bo?te cr?nienne. Accusée par la télévision libyenne de une "guerre d'extermination" et de des "crimes contre l'humanité" à Brega, l'OTAN affirme visé des cibles militaires.
UNE "GUERRE POUR LE P?TROLE"
Mais on s'est battu à proximité, lorsque la région a changé de main plus de quatre fois au cours des trois derniers mois. Même l'aéroport attenant, touché en mai par des bombes de l'OTAN si puissantes qu'une partie de la carlingue d'un jet a été projetée sur le toit d'un hangar, avait été le thé?tre d'affrontements en mars.
Y a-t-il eu une nouvelle bavure ? Des bombes puissantes ont touché le restaurant d'entreprise, en plus de six maisons au c?ur du lotissement des employés locaux. Cela fait donc deux jours, dimanche 26 juin, que le dernier carré des travailleurs du complexe de Brega ne sait plus comment pour se . [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] Et dans les ruelles du lotissement, la désolation règne. Marouf Ahmed Embara, debout dans les gravats d'une maison disloquée, pleure "une d'amis" : six personnes tuées, dit-il, par une bombe. Selon les autorités libyennes, il y aurait eu 15 morts, le 24 juin au soir, dans le complexe pétrolier de Brega.
FOUILLES
L'idée d'un tir au but sur les installations en train de de l'essence et du diesel n'a rien d'enthousiasmant. "Mais non, au contraire, ironise le directeur par intérim du complexe, Abderrahmane Mufta, devant un groupe de journalistes participant à une visite encadrée par le gouvernement libyen : on est ici en sécurité, l'OTAN ne détruit jamais les installations pétrolières en ."
Grande est l'envie des forces rebelles du Conseil national de transition (CNT), qui ont reflué jusqu'à Ajdabiya, de leurs pick-up à l'assaut de Brega, ne serait-ce que pour les forces [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo paris[/url] loyalistes d'une précieuse source de carburant. "C'est la plus petite raffinerie de Libye ! C'est une sale guerre que fait l'OTAN, une guerre pour [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] le ", avance Am'Ahmed Senussi, jeune ingénieur qui a d? son doctorat à l'université de Birmingham, en Grande-, pour de toute urgence après le départ des expatriés et [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] ce qui pouvait dans le secteur pétrolier. L'installation de raffinage date de 1961. Elle ne traite que l'équivalent de 9 000 barils par jour (contre 100 000 barils avant la guerre) mais fournit un carburant vital.
Des équipes restreintes font le complexe à 20 % [url=http://www.lake-s.com/spring/bbs/spring.cgi]louboutin pas cher Cheap Plus[/url] de ses capacités, selon Abderrahmane Mufta, avec 1 000 personnes, contre 6 800 avant la guerre. "Le salaire est gelé, mais on reste", avance à voix basse Jamal, un employé. "Il faut que ?a continue à , c'est très important", ajoute-t-il. "Croyez-moi ! Par pitié croyez-moi : il n'y avait ici que des employés, et pas de militaires. On ne sait pas où ils sont..." Dans cette zone de front, rien n'est jamais net à ce point. Il reste une bo?te de munitions devant l'entrée du des visiteurs de [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler sito ufficiale[/url] marque ; un véhicule camouflé est dissimulé dans le garage de la clinique du complexe ; un gilet pare-balles a été abandonné près d'un compresseur du gazoduc.
Brega, hors son complexe pétrolier, existe à peine. La ville n'est qu'un carrefour négligeable sur la route c?tière plate et poussiéreuse qui traverse la Libye. Mais le camp de ayant perdu la majeure partie des zones [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] pétrolières et de sa capacité de raffinage, Brega est essentielle pour sur le front Est. C'est dans cette zone que l'OTAN multiplie les frappes, comme [url=http://www.mobara-kankou.com/tanabata/bbs/3/epad.cgi?del=33255]hollister Managed Servers Vs.[/url] pour y la voie aux rebelles du CNT. Dans les environs, une grande antenne de télécommunication a été abattue par d'autres tirs le 24 juin.
Principe vérifié en apparence le 24 juin, lorsqu'ont été frappés exclusivement des b?timents semble-t-il réservés au personnel dans le vaste parc industriel collé à la mer, épargnant les citernes, le terminal, le départ du grand gazoduc libyen et le complexe pétrochimique à l'arrêt, dont les salariés expatriés norvégiens ont pris la fuite au début des troubles.
Le vaste restaurant où les employés [url=http://www.sxyqwater.gov.cn/E_GuestBook.asp]giuseppe z[/url] prenaient leurs repas était vide à l'heure des frappes, vers 1 heure du matin. Il n'en reste qu'une carcasse et un chaos sans nom. A c?té, un second b?timent a été balayé de manière encore plus radicale. "C'est l'endroit où on allait se ou se à Internet avant la crise", avance un [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] employé. Depuis [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] le début du conflit et l'interruption d'Internet, sa fonction est entourée de flou. Les troupes loyalistes, redoutant les frappes des avions et des hélicoptères de l'OTAN, se dissimulent partout où elles peuvent le , [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] alors que même leurs check-points et leurs véhicules font l'objet de tirs de la coalition internationale.
Invisible, un avion bourdonne dans le ciel au-dessus du complexe pétrolier de Brega. Une, puis deux détonations sourdes retentissent. Qu'il s'agisse de nouvelles frappes de l' à proximité, de tirs des forces loyalistes libyennes ou des rebelles, un soup?on de nervosité se fait devant les tours de cracking de la petite raffinerie du port pétrolier du golfe de Syrte, à 800 kilomètres de Tripoli. Depuis quelques jours, des frappes de la coalition visent le complexe de [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan outlet[/url] la Company [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] et ses environs, à la lisière de la bande de quelques dizaines de kilomètres qui constitue le front est du conflit libyen.